dimanche 28 février 2010

Survoltage de Jolies Jambes !


          A écouter avant péremption. Qu'est-ce que tu veux? C'est la hype...

Des goûts et des couleurs, discutons-en.

   Qui a pu faire une chose pareille? Est-ce moralement condamnable, pénalement répréhensible? Y’a-t-il une infime possibilité qu’il s’agisse d’une plaisanterie vaseuse? Ou l’expression d’une folie passagère? Expliquons cet acte avec raison et dicernement, le surnaturel ne peut justifier convenablement la disparition du paillasson rose (fluo) que Migraine gardait devant chez elle. 

   Qui en voulait après cette vulnérable natte colorée au point de l’emmener loin de sa propriétaire? L’admirateur secret pris d’un délire kleptomane, je n’y crois pas beaucoup. L’élan altruiste d’un maniaque de la propreté qui aurait jugé bon de se l’approprier pour de meilleurs traitements (la vie des paillassons est parfois injuste), c’est absurde et fantaisiste.
   Plus plausible, une association pour la sauvegarde du bon goût aurait pu s’en emparer et le jeter au fond d’une poubelle dégueulasse, le tout en vue de l’harmonisation améliorée du paysage urbain.    

   Le rose fluo, ça pique les yeux et donne de l’urticaire. Faut pas se leurrer Migraine, ne crois pas qu’on ait pu te l’envier…

jeudi 25 février 2010

Les spécialistes d'une hygiène douteuse.

  « Il renifle et découvre le bon fromton épais et macéré qui recouvre le gland, il aime ça le salaud ». Derrière mon écran, je retiens ma respiration et clos mes pores avant de poursuivre la lecture de ces récits répugnants. Cette crasse blanchâtre et odorante concentrée sous le prépuce, fromage de sexe, parfois gardée une semaine loin de toute hygiène, est un délice à leurs yeux. 
   
   Eux, ce sont les fétichistes de la crème de quéquette. Ils ont leur place sur l’internet interactif, au même titre que les fanatismes religieux et les déviances politiques. Ils ne représentent que l’iceberg d’une tendance de niche, la sexualité extrême, prônent une passion déraisonnée pour les ambiances musquées et ne théorisent pas plus qu’un rond sans serviette. 
   Leurs espoirs de partage de « from » et de sueurs de mâles ne s’essoufflent jamais, croyez-moi. Ces effluves et pâtes crémeuses, curiosité mise à part, auront néanmoins eu raison de moi. Sans adhérer à l’idée (je m‘innocente…), je me suis surpris à parcourir d’un œil soucieux les aventures de ces adorateurs du zizi pollué comme si j’attendais la scène de meurtre dans un roman policier. Sauf qu’ici le plaisir coupable ne dure pas, la curiosité se fait dupe d’une répulsion sans bornes. 

   Charrette est seul responsable de ce sentiment, il a osé me faire croire qu’en tapant Jolies Jambes dans Google, on tombait sur Teubcrade. Pris d’une crédulité aveugle, j’y ai cru… Je ne suis pas si poisseux, je n’ai plus qu’à m’en persuader !

mardi 23 février 2010

Jolies Jambes & l'inceste fluo.


Vive Peaches ! A mort la Gaga, soyez sympa les mecs, giclez-lui sur sa Poker Face !

Expérience d'une lâcheté salutaire.

   Ça fait tout juste un an que je n’ai pas eu de nouvelles de Cheveux Sales. Et là, je tombe sur lui dans une petite rue, accompagné de quelques camarades étudiants. On se faisait face. J’ai continué à avancer le temps de trouver la raison à ma soudaine apparition ici, à Toulouse. Et devant ses yeux, j’ai rebroussé chemin, en me persuadant d’être invisible. 

   Préférer la fuite au mensonge peut se révéler utile et inévitable. Dans mon cas, ça l’était. Je n’avais aucune envie de lui faire état de mes échecs universitaires quand tout lui réussit, ni le courage de lui demander comment va son couple avec Lourdingue que je peine à supporter. Parfois, il vaut mieux fermer sa gueule et tourner les talons. 
   A la question de savoir si je regrette de ne pas être allé à sa rencontre, je réponds sans hésiter par la négative la plus péremptoire. Sans compter que j’ai passé un contrat avec ma conscience propre, celui de ne plus me forcer à faire ce dont je n’ai pas envie. Forcer les apparences et farder l’indissimulable, ce n’est pas dans mes cordes. Faire dans le social non plus. 

   J’ai choisi la lâcheté au malaise d’une situation. Et je m’en félicite pour une fois!

samedi 13 février 2010

T'en penses quoi, toi ?

   J’ai répondu que le Coran n’accepterait sûrement pas la pénétration par sextoy, à moins qu'il ne soit hallal. Voilà le genre d’évidences que je devrais m’éviter de partager, sous peine de lapidation verbale. Mon interlocuteur me lança la première pierre à la gueule sans une hésitation. 

   Un coup violent, oral et intense. Si Cronenberg avait filmé la scène, il aurait fait apparaître à l’écran ecchymoses et contusions au fil de la conversation. La déformation de nos visages comme prétexte à une lutte idéologique. A laquelle je ne participe qu’à reculons…

   Pourquoi cette frilosité? Un petit gode dans le derrière ne fait de mal à personne, j’en suis persuadé. Vous, les bigots en tous genres, feriez mieux d’accepter la critique et l’humour en suppositoire, la houle d’un débat vous rend fiévreux. 

   Mêler sexe et religion de front, c’est mal. C’est pas moi qui l’ai dit… mais j’ai choisi mon camp. Celui du libre arbitre!

mercredi 10 février 2010

Jolies Jambes folles de lui !


                     Et je bois ses paroles et je bronze dans ses yeux...

Réactions en chaîne.

  Tout a commencé ce matin avec la mort subite de mon portable; Il n’a pas survécu à la nuit, impossible de le ranimer. Mort de vieillesse ou d‘un arrêt cardiaque, ce foutu téléphone voulait probablement m’avertir de la tragédie qui se tramait. 
   Lien électrostatique en puissance, l’annonce de mes notes accablantes sur les serveurs informatiques universitaires l‘aurait déchargé de toute vie électronique. J‘aurais dû m‘en douter, mes résultats d’examens sont désastreux! Ma journée sombra gravement à cette nouvelle, s’en suivit une élégante suite (effrénée) de déconvenues (déconcertantes) incontrôlables. 

   Avec mon moral en berne et un carnet d’adresse prisonnier d’une mémoire artificielle, aucun moyen direct (ni réelle envie) de rappeler La Politique, que je devais voir. Détail qui a son importance, Petit Démon Camerounais tenta de m’appeler, sans succès évidemment! 
   De mon côté, j’écrivais avec culot aux autorités de la faculté dans l’espoir fou d’une grâce, tout en me préparant à ma corvée hebdomadaire. Qui n’eut pas lieu. C’est la deuxième fois que ce gosse incurable annule nos entrevues, sans compter la fois où il ne m’a pas prévenu. Sans moyen de le joindre, j’ai attendu à notre point de rencontre jusqu’à épuisement. 

   La vie sans être joignable à tout instant est-elle si rude de nos jours? J’entrepris de me convaincre du contraire en flânant du côté d’un disquaire célèbre. Hasardeuse association d’idée, absurde et futile. J’avais juste besoin de me faire plaisir, de dépenser en argent ce que je m’efforçais à économiser en pensées néfastes. 
   La discographie quasi-intégrale de Prefab Sprout en un coffret existe, je l’ai vue et aussitôt laissée, avec l’idée qu’une journée aussi abominable ne pouvait se finir convenablement… Je reviendrai. Les derniers Hot Chip et Midlake étaient là, mais c’est sur Catherine Major que mon regard se posa. Son Rose sang en main, je me rappelais de quelques paroles;

   Y’a-t-il une crème de nuit qui hydrate l’ennui? Une baume énergisant qui répare nos tragédies. 

dimanche 7 février 2010

Emotions depuis la cuvette.

   Les filles, c’est sale. C’est salissant, c’est sale. Ça met du sang partout! Voilà le constat alarmant qui occupa mes pensées quand mes mains remontaient ma braguette et tiraient la chasse d’eau. 

   Ce soir là au cinéma, l’entrée aux toilettes des femmes était condamnée. Les deux sexes partageaient la même cuvette, mais de toute évidence, pas le sens de l’hygiène: un tampon usagé traînait dans un coin. Le marron du sang séché n’aurait dû me faire aucun effet, mais c’était sans compter sur le pouvoir de l’imagination… 

   J’ai d’abord senti une décharge électrique me parcourir le dos, avant de comprendre que mes jambes me lâchaient et que je me sentais faible. Tout mou et vacillant, l’éventualité de viser correctement la cuvette semblait inexistante; Je voulais juste quitter la pièce, incapable d’agir devant un simple bout de coton ensanglanté. 

   Sans flots ni caillots de sang, j’étais submergé d’émotion. Les mecs décidément, tous des tapettes menées par un intellect envahissant!

vendredi 5 février 2010

Jolies Jambes rétros.


                    Un vol avec Jens Lekman, ça vous dit? Moi, oui...

Nos dents de lait et leur destin.

   J’ai jamais cru au mythe absurde de la petite souris, il m’est même souvent arrivé de penser à nos petites dents de lait, emmenées loin sans but. A force de recherches épuisantes, je suis tombé sur les aventures de deux d’entre elles:

My milk toof, les deux dents de lait les plus adorables du monde.
... 

Secrètement, je rêve que ce soient les miennes. Si tel était le cas, je pourrais mourir tranquille…

mercredi 3 février 2010

L'illusion d'une vie recréée.

  Ce soir, c’est clairement le pompon. Appelez ça comme vous voudrez, apothéose, comble ou summum; pour moi, ce sera le pompon. Et il porte un joli sobriquet ce pompon: Zizi Plat! 
   Il m’a menti, délibérément, a joué de ma crédulité sans vergogne. Plus malin que moi, il savait que tout mensonge repose sur la croyance de son destinataire. Que reste-il si je n’y crois plus? Evidemment, pas grand-chose. 
   Sauf qu’il faut avoir en tête que seul un mensonge qui s’ignore peut prétendre à la vie. Il faut donc se mentir à soi même pour qu’un mensonge ne trahisse pas la vérité, sa vérité propre. 

   Mentir, c’est avoir pour intention de recréer un monde d’après la spontanéité des faits tels qu’ils se sont produits, c’est refaire la réalité à sa propre mesure. Zizi Plat s’est embourbé dans un calcul, une galère sans échappatoire, en trompant le réel. 
   Pour me tenir à l’écart, il m’a abreuvé de fausses informations. De peur que je le salisse auprès de son proche entourage! 

   A tout contrôler ainsi, il devient facile de mener deux vies de front. Mais l’équilibre est fragile, trop même. Il est d’évidence qu’il n’existe pas plus de mensonge infaillible qu’il n’y a de crime parfait. Les amis de Zizi Plat se doutent déjà qu’il est pédé, pourquoi le leur cacher plus longtemps? A trop s’enfoncer dans la vérité qu’il s’est créée, il en perd déjà ma confiance. 

   Pédé et manipulateur, Zizi Plat n’ira pas loin dans la vie. J’ai pris la décision de ne plus lui parler à compter d’aujourd’hui. 

   (Je tiens à remercier Philosophie Magazine, qui m’a accompagné tout au long de cet écrit).