mardi 29 décembre 2009

Pinceaux mélangés.

  « Il se ressemblent, qu’est-ce que tu veux que j’y fasse? Je suis physionomiste! ». Difficile de contredire quelqu’un qui se convainc d’avoir raison sur une question aussi subjective…

   Pour ma mère, Jude Law ressemblerait à Fourrure (ou le contraire, c’est mieux). Elle a eu ce déclic avec la diffusion de la campagne de pub du parfum Dior Homme Intense. Connaissant ses goûts, cette comparaison n’avait même pas pour but de le flatter, ni d’approuver mon choix, juste d’exprimer une impression. 

   Ce n’est pas très réaliste à mon avis, mais j’appréhende mieux pourquoi mes tantes veulent à tout prix rencontrer celui qui partage ma vie. Mouillez les filles, vous ne l’aurez pas!

dimanche 27 décembre 2009

Jolies Jambes & l'esprit Motown


           "Could it be that your love was meant for me, maybe so, maybe no..."

Cadeaux ou flacons empoisonnés ?


   En cette période de fêtes, la publicité se fait écrasante. Un des produits qui revient très facilement sous le sapin est le parfum. La publicité y est pour beaucoup, la garce. Elle parvient à nous vendre un des objets les plus personnels qui soient, puis nous laisse en plan quand il s’agit de l’offrir.

   L’aventure qu’est la découverte de ses cadeaux ne devrait jamais se coupler d’une déception mal dissimulée. Et pourtant, c’est souvent le cas! Ici je ne parle pas d’expérience (personne ne m’a jamais offert de parfum, et je ne m’en porte que mieux), mais plutôt de celle des autres. Et je dois avouer que ça me fait de la peine d’apprendre qu’on puisse placer dans un cadeau inopportun l’espoir de faire plaisir. Si j’étais empereur en ce monde, je ferais en sorte que personne n’offre quoi que ce soit sans être certain de tomber juste.

   Essayer de s’adapter au parfum de vieille qu’on vient de recevoir sous prétexte qu’il s’agit d’un cadeau est absurde, pourquoi ne pas simplement refuser ce cadeau qui pue la mort? Et voilà tout le problème, c’est plus difficile encore…

(Cet article fonctionne également avec n’importe quel autre cadeau. Fourrure a reçu des pantalons qui n’entrent pas du tout dans ses goûts, le pauvre… et je pense qu'il n'est pas le seul!)

jeudi 24 décembre 2009

A qui la faute ?

  Saviez vous que les hommes étaient six fois plus touchés par la foudre que les femmes? Moi je le sais depuis environ quatre ans, sans en connaître la raison. En apprenant ça, j’ai bien souri; Sauf que j’oubliais une chose, c’était une manifestation de plus que nos sociétés se féminisent de façon outrancière! Et l’image de la femme en pâtit sérieusement. Je m’explique. 

   L’époque où l’androgynie était de mise est passée, aujourd’hui les femmes ne doivent plus prouver qu’elles sont aussi des mecs, mais plutôt montrer qu’elles sont des femmes. Jusque là, tout va bien. Là où le féminisme a perdu de sa force, c’est que certaines femmes pensent bon d’assumer leur féminité par le biais d’un attirail qui relève de la séduction. A trop confondre féminité et séduction, elles se perdent dans une caricature de la femme-objet (souvent vulgaire) en contradiction revendiquée avec le modèle masculin, censément viril. Elles se cachent derrière une assurance factice, faite de modes et d’apparences. 
   A côté de ça, l’image de l’homme s’est adaptée à la donne, il a fallu effacer les poils et remodeler la silhouette. Ce sont désormais eux les objets de fantasme, face à la toute puissance de la féminité séductrice/prédatrice qui pose ses exigences. A voir tous ces blogs de filles (Sexactu et autres) et autres apologies de la superficialité (Sex and the city en première ligne), je comprends mieux pourquoi Zizi Plat a peur d‘être hétéro! Elles sont pour la plupart inabordables… 

   Est-ce qu’on va vers une inversion des rôles? J’aime bien cette idée, à condition qu’on réhabilite une image réaliste de la femme, loin de ces clichés machistes et dévalorisants que nous vantent les faiseurs de mode. 

mardi 22 décembre 2009

Jolies Jambes en l'air.


Pour moi, l'un des plus beaux morceaux rock de cette année. A mort Green day et Muse !

Mou du genou !

   Depuis quelques jours, Fanfreluche est revenue (encore un personnage dont vous ne saurez rien pour l‘instant!). Comeback ou résurrection? Je pencherais ni d’un côté ni de l’autre, même si j’ai appris un détail troublant la concernant: Elle court une heure dix tous les dimanches, et elle tient bon!
   De mon côté, j’ai troqué mon DVD et mon tapis de gym pour une passivité à toute épreuve… Je suis dans une période qui ne me permet pas de faire des efforts inconsidérés, surtout pour du sport. Autant repousser le moment où je ferai appel à mon coach Pierre Ducard et ses séances C.A.F. (Cuisses Abdos Fessiers les amis, pas ce à quoi vous pensiez), le temps d’échauffer mon lecteur DVD.
  
   J’aime assez ce Pierre, il se montre professionnel pour épargner nos petites articulations et reste très optimiste pendant qu’on souffre terriblement derrière nos écrans. Pas désagréable à regarder, il se tord dans tous les sens pour nous, sous les yeux écarquillés des quatre potiches qui lui servent de faire-valoir.
  Une de ces femmes a toujours attiré mon attention, une certaine Annie. Très musclée et vraisemblablement sensible aux charmes des hommes qui le sont (je l‘ai vue pointer son regard sur le corps athlétique et svelte de Pierre, la coquine!), elle lance quelques sourires rigides (et ringards) à la caméra qui peuvent durer jusqu’à la dizaine de secondes sans sourciller. 
   Mes souvenirs sont encore frais après quelques mois d’inactivité. Lunettes Eclair a bien repris ses exercices avec Claudia Schiffer, pourquoi ne pourrais-je pas reprendre les miens avec Pierre? 

...

   Je me sens pris d’un immobilisme désespérant.

(Fanfreluche vient de m’apprendre qu’elle n’a pas couru hier… Si vous saviez à quel point ça me déculpabilise! Mais jusqu’à quand?)

lundi 21 décembre 2009

Quand les parents sont ennuyeux sans s'ennuyer...

   Après une nuit agitée par des rêves sans queue ni tête, mon réveil fut déprimant. Levé du pied gauche, je ne pouvais attendre autre chose que poser le droit dans du dégueulis de chat, me cogner le crâne contre les bas plafonds ou pisser de travers. Rien n’est pourtant arrivé, ma journée s’annonçait peut être moins compliquée que prévu. En allant vers le petit déjeuner, je me suis vite rendu compte que mes parents n’étaient pas encore partis écumer les brocantes, et que les chattes avaient faim. 
  
   « Des croquettes, ça ira? », oui ça ira très bien. Pendant que ces petites boulettes odorantes glissaient dans les gamelles, l’opéra en fond sonore commençait à m’irriter les tympans. J’aurais tant aimé pouvoir regarder des clips vulgaires tout en sirotant du jus de clémentine et en feuilletant Télérama, tranquille. Quand je suis chez eux, j’ai tendance à retomber dans l’âge ingrat, avec caprices et bouderies si je n’ai pas ce que je veux (question crédibilité, il me manque plus que le gel dans les cheveux et les boutons sur la gueule). Et là, je voulais qu’ils soient ailleurs à l’heure de mon lever… 

   Plus le temps passe, et moins mes parents ne quittent leur campagne, annulant chaque sortie au dernier moment sous prétexte d’une sieste à faire ou d’un jardin à s’occuper. Même leur séance hebdomadaire de vélo est tombée dans l’oubli.

   Quelle inertie dans le quotidien! 

vendredi 18 décembre 2009

Nature et découverte de Jolies Jambes.


                             Benoit Pioulard, ou l'électro cristalline.

Pourquoi la dame elle a pas d'anus ?

   Sur mon bureau, outre tout un tas de bibelots et de choses inutiles mais indispensables, il y a une photo. De moi. En maternelle, jour de spectacle de fin d’année, déguisé en tournesol multicolore au milieu de la foule. Et je pleure...
   Mais ne nous attardons pas sur ces traumatismes là, je veux plutôt évoquer l’histoire de l’amie d’enfance qui se trouve sur cette même photo, à ma gauche. Il y a peu, j’ai appris qu’elle était née sans anus! Mon sang n’a fait qu’un tour, comment est-ce possible? Plus précisément, est-ce viable? J’ai beaucoup réfléchi depuis.
  
Le recours au syllogisme aristotélicien est de bon sens à première vue;
Prémisse majeure: Tous les hommes naissent avec un anus.
Prémisse mineure: La jeune fille est née sans anus.
Conclusion: La jeune fille n’est pas humaine. 
  
   Cette réponse s’avère finalement insatisfaisante, effrayante même. Je veux bien que les gens naissent sans nombril (la série Kyle XY, distrayante, en était l’exemple), mais pas sans anus. L’idée même que tous leurs excréments se compriment à l’intérieur de leurs intestins me donne des nausées.
   Si elle n’est pas humaine, d’où vient-elle? Et que représentent ses trois gros grains de beauté foncés sur son front? Est-ce un dispositif lui permettant de discuter avec son peuple dont elle n’a surement plus de nouvelles? Tellement de questions, et tellement peu de réponses.
J’ai bien essayé d’en savoir plus, et tout ce que j’ai pu récolter, c’est un vulgaire « on lui a fabriqué un anus »! C’en est presque décevant. Un anus artificiel, vous le croyez vous? 

...

   Je me fais à l’idée, mais au fond j’espère au moins que ça ressemble au derrière des chats dans l’imagerie enfantine (le gros X!).

(Quand j’étais petit, on me disait que si l’on dévissait le nombril d’une personne, ses fesses en tombaient. Est-ce que l’anus artificiel tombe aussi?)

mercredi 16 décembre 2009

Des choix à faire, des décisions à prendre.

   Hier je me suis fait plaisir. Steve McQueen de Prefab Sprout, Un chat un chat de Sophie Fillières. Deux achats pour une bouchée de pain, j’ai de quoi être fier! Le premier est l’album phare d’un grand groupe des années 80 complètement oublié, le deuxième est une comédie sortie en début d’année qui n’a pas fait de bruit et qui aurait mérité qu‘on en fasse. Le disque n’en finit plus de tourner, le film ne peut plus attendre que je le visionne. Le problème qui se pose est de savoir quand le regarder, sachant que mes révisions avancent peu… et que le temps presse.

   Oui, je viens d’évoquer des révisions, qui logiquement précèdent des examens et une période de stress intense. Chaque année je pense à la possibilité de me froisser un muscle de la main (sans mains, pas d‘examens!), de m’injecter le virus d’une maladie tropicale ou de m’exiler chez les Nénètses, mais je suis pas suffisamment lâche pour fuir. La triche n’est pas non plus mon fort, ça ajoute à la nervosité une angoisse éreintante. 

   Je n’ai pas le choix, les révisions s’imposent, c’est la mort. Heureusement, je peux me consoler en regardant Un chat un chat! Se faire plaisir, c’est une question de survie (surtout en période de révisions), d’où ce début d’article. N’allons pas culpabiliser devant ces rapports vicieux qu’entretiennent le travail et la détente, ce serait leur donner trop d’importance. Je travaille et ensuite je regarde le film. Ou le contraire? Je vais plutôt manger, je prendrai une décision plus tard!

   Changer mon indécision en prise de position serait le remède idéal. Sérieusement, quelle misère… maudite fin d’année!

lundi 14 décembre 2009

Jolies Jambes et carton-pâte !


                   Adorable ! Kate Bush n'aurait pas pu faire mieux.

Dépendance affective et plaisir masturbatoire.

  Depuis mon arrivée à Toulouse chez mes parents, Fourrure me manque. Chaque fois c’est la même dépendance qui se met en marche, dépendance affective. Je croyais pourtant n’être dépendant à rien (le génocide de zombies n’est pas encore une dépendance avérée), ça me réconfortait de temps en temps, mais en réalité je me trompais. Cette dépendance affective se couple très rapidement d’un fort désir à caractère sexuel (dépendance sexuelle?). Quelle frustration affreuse! 

   Hier soir sur MSN, en pleine discussion avec Zizi Plat sur le fait de savoir si l’on pourrait se voir pendant mon séjour, j’ai eu comme l’étrange impression que ses intentions étaient plus qu’indécentes! Vous me direz, avec le surnom que je lui donne, qui pourrait s’en approcher à part les adorateurs du zizi disgracieux? Pas moi, même en ces temps de disette sexuelle! Avec ces personnes là, qui n’expriment que sécrétions et phéromones, mieux vaut retourner en état d’hibernation (ou de constipation continue, au choix), le moindre mouvement vers eux étant interprété ou décodé par leur appendice, plat de surcroît!

   Vouloir profiter de l’éloignement de Fourrure, sale bête je te maudis. Si j’étais aussi tendu sexuellement qu’il le prétend, j’aurai recours au plaisir masturbatoire, option Mansoap éventuellement (en cas de graves tensions). Je le cache pas, je suis intrigué par ce pendant masculin du petit canard. Pour le décrire en quelques lignes, il s’agit d’un anneau en savon avec lequel on fait des va et vient le long du zizi, de quoi rendre les douches torrides à souhait… 

   Allez hop, je commande! Si Zizi Plat se manifeste, je le lui enfile, il me foutra la paix et une conversation digne d’intérêt pourra naître, qui sait?

(En réalité, si j’en commande un, ce sera entièrement et  égoïstement pour moi!)

vendredi 11 décembre 2009

A contre-courant.

   Si mes yeux n’éclatent pas devant un écran à une heure aussi tardive, c’est parce que je suis en pleine forme! A trois heures trente cinq, quelle énergie déployée pour finalement passer la journée qui suit au fond du lit. C’est le drame de ma vie actuelle; je vis à l’envers. Quand le monde s’éveille à peine, je me couche, quand il s’endort je me lève. Rien de bien grave vous me direz, sauf qu’il faut avoir à l’esprit que l’horloge biologique nous rend vulnérables à ce mode de vie. Si l’on ajoute à cela que la norme est à la vie diurne, j’ai l’impression de me condamner automatiquement et fatalement à réduire mes chances de tout faire à temps si je dors au moment d’agir.

   Cette mauvaise hygiène de vie a une origine, qui vient directement de Fourrure. Lui qui a pris l’habitude de se coucher tard pour jouer sur le net m’a aujourd’hui contaminé jusqu’au point de non retour. Seulement voilà, demain j’ai un train à prendre, à midi quarante deux! D’ici là, j’ai une douche à prendre, un petit déjeuner à avaler, une valise à préparer, un billet à retirer… Je ne peux pas me permettre de me rendormir après avoir stoppée la sonnerie du réveil. Je n’ai d’autre choix que de patienter éveillé, c’est la mort! Ma pratique de la micro sieste répétée n’aura pas d’utilité, ce n’est qu’un dépannage.

   Ce qu’il me faut, c’est une refonte entière de mon rythme. Et vite !

mardi 8 décembre 2009

Jolies Jambes & Folk


    Charlie Winston, Yodelice sont-ils des artistes? Puisque je vous dis que non.

L'adultère en rêve.

   Hier, j’ai vu la Politique! C’était un moment hors du temps, je me suis une fois de plus rendu compte qu’elle était l’amie qui me manquait. On a beaucoup parlé de zombies, de la façon dont on les découpait en pièces dans nos jeux vidéo (je répète, la référence en ce domaine est Left 4 Dead), de comment survivre dans un monde dévasté et peuplé de mort-vivants. Petit à petit la conversation s’est échouée sur nos vies sentimentales.

   Ma rencontre avec Fourrure, la sienne avec son copain, avant de finir sur sa double vie. Oui, la Politique dissimule, triche, ment. Je suis sous la confidence, j’ai ce privilège là, avec ce qu’il a de grisant et de dangereux. Son amant, dans la politique lui aussi, a une femme et des enfants; sa vie est double, dissimulation, triche et mensonge. En pleine conversation, j’ai entendu une mini voix qui me disait de ne pas juger trop vite l’infidélité, que j’en serai forcément le plus imbécile de l’histoire à tout vouloir moraliser. Alors j’ai écouté de toute mon attention! Et j’ai aimé ça!
   La politique est romantique, mais romantique. M’avoir vendu cette histoire de rencontre (tromperie?) au sommet d’un conseil municipal relève déjà de la bravoure, me la rendre noble et délicieuse relève donc de la prouesse indéniable. Il paraîtrait qu’ils ont exploré des sensations inédites, que leur différence d’âge est le seul rempart à leur union, qu’à chaque fois qu’ils se voient il ont du mal à s’en remettre durant des jours entiers. 

   Malgré tout, j’ai pas pu m’empêcher de la mettre en garde… Et si tout ça finissait dans les journaux? Non sérieusement, ce serait mélodramatique à en crever. Quand on est une personne publique, il faut penser à tout ça. La seule solution pour eux, ce serait de tout plaquer et s’installer plus loin… Et ça, c’est encore plus romantique. 

   Jolies Jambes fond et remercie la Politique pour ces instants rêvés.

lundi 30 novembre 2009

Si les Jolies Jambes se ridaient !


   Ma nouvelle Swatch a une trotteuse invisible, et son absence me hurle dans les tympans chaque seconde, comme pour me rappeler le temps qui défile. C’est rageant! Si je dois éviter de me concentrer sur ce tic-tac, je ne trouverai jamais plus le sommeil…
   Au cinéma, j’ai du mettre ma main sous ma cuisse pour ne pas l’entendre, elle, si discrète pourtant. Notre cohabitation ne se fera pas sans heurts, mais qu’importe, je tiens à la garder au poignet le temps que revienne Fourrure. 

   Elle me sert de compagnie, j’en ai bien besoin ce weekend. Fourrure est parti chez ses parents, Lunettes Eclair a trop de boulot pour qu’on se voie, et La Politique ne m’a pas rappelé. Sur MSN, Zizi Plat me raconte l’amour exhibitionniste tandis que Charrette ne s’excuse même pas d’avoir oublié sa promesse de m’inviter à un concert (Wild Beasts, vendredi dernier). 

   Peut-être qu’au fond, le tic-tac d’une montre est le remède à la solitude des personnes… âgées. Je crèverais rien qu’à l’idée d’être aussi seul que certains petits vieux, et pourtant, mon weekend aura été aussi agité qu’un après-midi dans une maison de retraite.
Ça commence comme ça, et ça finit avec des couches et une canne, seul. Quelle tristesse, et quel weekend minable…

samedi 28 novembre 2009

Jolies Jambes 80's


En ce moment, je fais le compte des artistes que j'ai faillit voir en concert... Je m'en mords les doigts.

jeudi 26 novembre 2009

Chienne de vie.

   Je crois secrètement en vouloir à tous ceux qui se ruent voir Twillight et 2012 au cinéma. Ils tuent un certain cinéma qui fait preuve d’audace, qui évite niaiserie, kitsch et patriotisme dégoulinants, mais ça, personne ne veut l’entendre! Alors moi, j’ai décidé de manifester mon mécontentement en allant voir Hadewijch, le nouveau Bruno Dumont. Demain j’irai voir Visage (de Tsai Ming-liang), et samedi Les vies privée de Pippa Lee (de Rebecca Miller). Voyons ce qu’en dit le programme…

         
   Et ben figurez-vous que même ce putain de programme est contre moi.
(Il me reste plus qu’à regarder quand repassent Maman cherche l’amour et X-Factor, chienne de vie).

Au vol !

   Le mardi, c’est le jour de ma B.A., je dois m’occuper d’un collégien (il s‘agit d‘une association, qui me donne des points pour mon année à la fac… suis-je opportuniste? La question reste ouverte). Et mardi dernier, Petit Ange Camerounais m’a fait un faux plan; Il m’appelle à 14h36 pour me retrouver à 15h (au lieu de nos 17h habituelles), sachant que je mets vingt minutes pour aller jusqu’au point de nos rendez-vous. Puisqu’il a fait venir un autre bénévole et son collégien, je n’avais d’autre choix que de venir!

   Ni une ni deux, je file à la douche! Devant la glace de la salle de bains, je m’aperçois que je ne peux pas sortir avec cette touffe au bas du visage, il fallait donc que je rase tout ça (la barbe!). Je retrouve mon rasoir électrique au fond d’un placard, le sors de sa housse avant de m’apercevoir que sa batterie est déchargée et que ma salle de bains est dépourvue de prise sur quoi le brancher… Que faire?
   J’ai du me raser manuellement, donc me charcuter la face pour ensuite ressembler à un ver de terre. Une fois sorti de la douche, j’ai enfilé mon pantalon bordeaux que seule Lunettes Eclair peut supporter, et me suis mis en route. 

  Je vous passe l’entrevue avec le jeune Petit Ange Camerounais, qui s’est bien passée dans l’ensemble. A peine rentré chez moi, mon amoureux (et colocataire) Fourrure m’appelle pour le rejoindre boire un coup avec l’une des Hyènes Frisées. Pris de court une fois de plus, j’accepte presque à reculons. 

   Je venais de comprendre que ma journée était ponctuée de décisions volées, j’aime pas du tout cette idée!

mercredi 25 novembre 2009

lundi 23 novembre 2009

Stupid Bitch !

   Si par malheur le mauvais goût, la vulgarité et plein de vilaines choses étaient réunis, ça donnerait forcément quelque chose de très semblable à ça:


Je crois que j'ai envie de mourir... d'écoeurement.

Tous des zombies ?

   Je crois que le jeu que l’on m’a offert aujourd’hui tombe merveilleusement bien! Left 4 Dead, un jeu en réseau où l’on doit éliminer des zombies dégueulant leurs tripes toutes griffes dehors, le voilà le remède à mes déceptions récentes. 

   Vous me direz, quelles sont-elles? « Mes » déceptions est un peu fort, il n’y en a réellement qu’une. Celle de voir certaines personnes se désintéresser de moi aussi rapidement que fond un esquimau en plein soleil. Charrette, quelqu’un que je considérais comme un ami, me tourne quasiment le dos. Mes amis toulousains Cheveux sales et Radasse, qui se sont sentis abandonnés après mon départ de la ville, ne me donnent aujourd’hui plus aucun signe de vie. Quant à Migraine (je reviendrais bien entendu sur tous ces personnages), elle ne prend même plus la peine d’appeler… 

   Hier à la même heure, j’envisageais même une refonte radicale de mon carnet d’adresses. Et puis je me suis repris, pensant pouvoir le regretter. Alors depuis j’étripe activement des zombies et ne réponds plus au téléphone ni à Charette sur MSN! Je crois en l’ignorance et au mépris, seuls les véritables mort-vivants ne reviendront pas vers moi.

   Les autres ne méritent qu’une balle entre les deux yeux! 

Et dansent les jolies jambes...


             Si seulement la musique ne pouvait être qu'aussi bonne que ça !

vendredi 20 novembre 2009

Première fleur.

   La nuit suit son cours, mes yeux restent ouverts. Je sais pas si le parfum d'intérieur que je vaporise y est pour quelque chose, mais ma raison va dans ce sens. Cet été, de passage à Aurillac, je me suis senti forcé d'acheter quelque chose dans la boutique de la tante de ma meilleure amie, Lunettes Eclair. J'ai pensé qu'un parfum d'intérieur (tous faits par cette femme) serait un bon achat, et en les reniflant tous, je me suis rabattu sur « Première fleur ».

   Parfum de pucelle effarouchée par le nom, mais senteur de vieille euthanasiée au final, mon nez sera féminin cette année! Une pression suffit pour voiler l’odorat d’un confort non négligeable, celui de se retrouver catapulté dans le salon de mère-grand, sans les infusions de camomille ni les biscuits secs. N’Est-ce pas sécurisant? C’est évident que si.

   Sauf si cela m’empêche de dormir...

Naissance des Jolies Jambes.

   Ce soir, Jolies Jambes naît sur l'internet interactif, où les blogueuses se font un malin plaisir à jouer à celle qui parlera le plus des mecs sans y toucher...

   Jolies Jambes, c'est moi. La critique facile je l'ai, et la raison, pas vraiment. Si dans la vie je me fais assez discret, j'aimerais pouvoir exercer ici mon mauvais esprit tout en le partageant, voilà le pourquoi de ma naissance ici. J'espère pouvoir donner le plus possible de mes nouvelles dans le futur, je vous laisse le soin de commenter.
Je ne me risque pas encore à dévoiler l'origine de mon pseudo, mais vous laisse pour l'instant la liberté de l'interpréter.

   Je vous souhaite bien entendu la bienvenue, jambes arquées, poilues ou variqueuses.