jeudi 25 février 2010

Les spécialistes d'une hygiène douteuse.

  « Il renifle et découvre le bon fromton épais et macéré qui recouvre le gland, il aime ça le salaud ». Derrière mon écran, je retiens ma respiration et clos mes pores avant de poursuivre la lecture de ces récits répugnants. Cette crasse blanchâtre et odorante concentrée sous le prépuce, fromage de sexe, parfois gardée une semaine loin de toute hygiène, est un délice à leurs yeux. 
   
   Eux, ce sont les fétichistes de la crème de quéquette. Ils ont leur place sur l’internet interactif, au même titre que les fanatismes religieux et les déviances politiques. Ils ne représentent que l’iceberg d’une tendance de niche, la sexualité extrême, prônent une passion déraisonnée pour les ambiances musquées et ne théorisent pas plus qu’un rond sans serviette. 
   Leurs espoirs de partage de « from » et de sueurs de mâles ne s’essoufflent jamais, croyez-moi. Ces effluves et pâtes crémeuses, curiosité mise à part, auront néanmoins eu raison de moi. Sans adhérer à l’idée (je m‘innocente…), je me suis surpris à parcourir d’un œil soucieux les aventures de ces adorateurs du zizi pollué comme si j’attendais la scène de meurtre dans un roman policier. Sauf qu’ici le plaisir coupable ne dure pas, la curiosité se fait dupe d’une répulsion sans bornes. 

   Charrette est seul responsable de ce sentiment, il a osé me faire croire qu’en tapant Jolies Jambes dans Google, on tombait sur Teubcrade. Pris d’une crédulité aveugle, j’y ai cru… Je ne suis pas si poisseux, je n’ai plus qu’à m’en persuader !

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