mercredi 28 avril 2010

Charlatan te voilà !

  "Quelques soient les problèmes qui vous tracassent, la solution existe. Réagissez vite, avant qu’il ne soit trop tard! Prenez contact avec
Professeur Sadouba. Guérisseur - grand marabout medium voyant - Pas de problèmes sans solution.
Le centre le plus important de la voyance africaine - Résoudra tous vos problèmes dans les domaines suivants: Examens, concours, chance, succès en sports, protection contre les ennemis, désenvoûtement, affection retrouvée, retour au foyer de la personne que vous aimez, entre homme et femme, maladie inconnue, problèmes sexuels, fidélité absolue entre époux, attraction de clientèle pour vendeurs ou toutes autres affaires, complexe physique et moral, travail sur bague, fait maigrir, problèmes de famille, affaires financières, un résultat immédiat dans trois à quatre jours garanti, résultats 100%. 30 ans d’expérience avec un « gotho » dans la forêt sacrée. Chance aux jeux, assure votre avenir, appelez vite le Pr Sadouba, il vous aidera. Reçoit tous les jours sur rendez-vous et par correspondance, vous qui voulez des résultats immédiats, passez sans tarder. Paiement après résultats ou facilité de paiement. Discrétion assurée."

   Découverte dans ma boîte aux lettres en début d’après-midi, cette annonce-providence m’aura tenu en haleine le long de sa lecture du moins. L’espoir qu’elle distille, aussi sécurisant soit-il, ne fait en rien oublier la farce. A moins d’être simplet, superstitieux, désespéré ou tout simplement désespérant. Sans trancher, je me suis senti concerné;
   « Professeur, vous m’aidez? Je sais plus bander. L’homme que je fréquente ne m’en tient pas rigueur pour le moment, mais jusqu’à quand? Sa frustration est perceptible, j’en ai bien peur… ».
   Et j’ai raccroché, avant même d’avoir composé le numéro. Navrante expérience.

jeudi 8 avril 2010

Entêtantes Jolies Jambes.


   Elle est la parfaite illustration que l'électro et la folk ne sont pas incompatibles.

Comme des guilis sur le zizi.

   Au nom d’un instinct maternel traître et dévalué, alléguons les relents féministes qui nous restent. Alimentons-les, réduisons-les, excluons les hommes des activités censément féminines. Jusqu’une imperméabilité effrayante, mais néanmoins sécurisante. Laissons par exemple le baby-sitting à celles qui sont naturellement douées pour ça. C’est plus sûr. 
   Mais en quoi serait-ce plus simple? En rien évidemment. Si je pensais, j’aurais tendance à y voir l’ultime impuissance de nos sociétés à taire les inégalités. Et la soumission à des conventions habilement archaïques, misogynes. Vouloir classer les comportements selon les sexes est rétrograde à en crever; Le baby-sitting en est un des stigmates évidents. 

   Tant de parents, y compris les pères, sont encore réticents à confier leurs gosses à un homme. C’est le lot des archétypes imposés, ridicules. Combattons les standards sociaux, il en va d’une meilleure entente entre sexes. Sauf qu’en réalité, à cette injuste notion d’instinct maternel se greffent d’autres maux, à l’évocation bien délicate. Comme la pédophilie. Voilà l'anecdote censée illustrer ces propos:
   Un petit garçon raconte à sa mère l’après-midi passé avec le nouveau baby-sitter. « On s’est bien amusé. On a fait l’avion, c’était drôle. Ça fait des guilis au zizi! ». A ces paroles maladroites, l’innocent jeune homme ne s’est pas permis de répondre. Il n’a jamais été rappelé après ce malentendu. Fallait-il le castrer pour être tranquille?

   A mon avis, le lobby des assistantes maternelles se ferait un malin plaisir à s’en charger. Elles pourraient lui masser les testicules avec une lotion anti-gale. De quoi lui passer l’envie de jouer, même accidentellement, avec le train d’atterrissage des plus jeunes… 
   Comme devant un savant complot, l’injustice fait place à l’écœurement chez moi. Faut-il un vagin pour prendre soin d’enfants? La question reste et restera ouverte. 

En l’attente d’une réponse, il est de bon ton de s’en accrocher un, de synthèse, autour de la ceinture.

jeudi 1 avril 2010

Blague à part.

   Pour tordre le cou à la gentille tradition des poissons d’avril, j’ai décidé de partager la seule blague que je connais. La seule, oui. Serrez bien les dents et fermez les écoutilles si vous êtes un brin sensible, je fais dans le scato!

- Quel est le comble pour une chauve-souris?
- C’est de s’endormir, en ayant la tourista.

   Sinon, y’a aussi Ruby, la plus mignonne des chauve-souris…