mercredi 13 janvier 2010

Tentative de viol sur personne âgée en disgrâce.

  Mon réveillon de Noël, chiant de tout son long, attendait son élément perturbateur. Il eût lieu sous la forme d’un récit improbable, qui coupa le souffle à l’assemblée. Il m’est impossible de retranscrire ici l’exactitude de l’anecdote, je tâcherai d’en garder du moins la teneur, sinon l’essence:

Alors qu’elle faisait tranquillement son marché un matin d’octobre, la mère de mon oncle par alliance sentît une main se poser sur son épaule. Saisie par le velours d’une voix familière, elle s’empressa d’engager la conversation. Quelques civilités échangées et l’homme, qu’elle n’avait pas vu depuis quelques années, l’invita à boire un café chez lui.

   L’action se corsa soudainement lorsque arrivés à destination l’hôte fît patienter son invitée dans la cuisine. Elle prît ses aises et le temps de s’asseoir, lui se déshabilla et l’attendît dans son lit…!
 
...

   Ma réaction première fût de rire à gorge déployée, entouré de ceux qui contenaient leur rire et des autres qui faisaient signe de la fermer. Pour bien saisir la portée de cette histoire, il faut avoir à l’esprit que cette femme est très laide, mariée, que son rire pourrait rendre impuissant n’importe quel acteur de films porno. Je vous épargne le détail de sa description, je tiens à mon lectorat!

   Avec un peu de recul, mon hilarité fît place aux remords et à une empathie sans bornes. Les explications aidant, j’appris que cette pauvre femme s’est faite enfermée à clef et qu’elle eut très peur. Le vieil agresseur doublé d’un désir indomptable l’avait prise au piège.

   La vie sexuelle des moches ne vaut à mon avis pas d’être vécue…

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