jeudi 8 avril 2010

Comme des guilis sur le zizi.

   Au nom d’un instinct maternel traître et dévalué, alléguons les relents féministes qui nous restent. Alimentons-les, réduisons-les, excluons les hommes des activités censément féminines. Jusqu’une imperméabilité effrayante, mais néanmoins sécurisante. Laissons par exemple le baby-sitting à celles qui sont naturellement douées pour ça. C’est plus sûr. 
   Mais en quoi serait-ce plus simple? En rien évidemment. Si je pensais, j’aurais tendance à y voir l’ultime impuissance de nos sociétés à taire les inégalités. Et la soumission à des conventions habilement archaïques, misogynes. Vouloir classer les comportements selon les sexes est rétrograde à en crever; Le baby-sitting en est un des stigmates évidents. 

   Tant de parents, y compris les pères, sont encore réticents à confier leurs gosses à un homme. C’est le lot des archétypes imposés, ridicules. Combattons les standards sociaux, il en va d’une meilleure entente entre sexes. Sauf qu’en réalité, à cette injuste notion d’instinct maternel se greffent d’autres maux, à l’évocation bien délicate. Comme la pédophilie. Voilà l'anecdote censée illustrer ces propos:
   Un petit garçon raconte à sa mère l’après-midi passé avec le nouveau baby-sitter. « On s’est bien amusé. On a fait l’avion, c’était drôle. Ça fait des guilis au zizi! ». A ces paroles maladroites, l’innocent jeune homme ne s’est pas permis de répondre. Il n’a jamais été rappelé après ce malentendu. Fallait-il le castrer pour être tranquille?

   A mon avis, le lobby des assistantes maternelles se ferait un malin plaisir à s’en charger. Elles pourraient lui masser les testicules avec une lotion anti-gale. De quoi lui passer l’envie de jouer, même accidentellement, avec le train d’atterrissage des plus jeunes… 
   Comme devant un savant complot, l’injustice fait place à l’écœurement chez moi. Faut-il un vagin pour prendre soin d’enfants? La question reste et restera ouverte. 

En l’attente d’une réponse, il est de bon ton de s’en accrocher un, de synthèse, autour de la ceinture.

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