vendredi 11 décembre 2009

A contre-courant.

   Si mes yeux n’éclatent pas devant un écran à une heure aussi tardive, c’est parce que je suis en pleine forme! A trois heures trente cinq, quelle énergie déployée pour finalement passer la journée qui suit au fond du lit. C’est le drame de ma vie actuelle; je vis à l’envers. Quand le monde s’éveille à peine, je me couche, quand il s’endort je me lève. Rien de bien grave vous me direz, sauf qu’il faut avoir à l’esprit que l’horloge biologique nous rend vulnérables à ce mode de vie. Si l’on ajoute à cela que la norme est à la vie diurne, j’ai l’impression de me condamner automatiquement et fatalement à réduire mes chances de tout faire à temps si je dors au moment d’agir.

   Cette mauvaise hygiène de vie a une origine, qui vient directement de Fourrure. Lui qui a pris l’habitude de se coucher tard pour jouer sur le net m’a aujourd’hui contaminé jusqu’au point de non retour. Seulement voilà, demain j’ai un train à prendre, à midi quarante deux! D’ici là, j’ai une douche à prendre, un petit déjeuner à avaler, une valise à préparer, un billet à retirer… Je ne peux pas me permettre de me rendormir après avoir stoppée la sonnerie du réveil. Je n’ai d’autre choix que de patienter éveillé, c’est la mort! Ma pratique de la micro sieste répétée n’aura pas d’utilité, ce n’est qu’un dépannage.

   Ce qu’il me faut, c’est une refonte entière de mon rythme. Et vite !

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