jeudi 24 décembre 2009

A qui la faute ?

  Saviez vous que les hommes étaient six fois plus touchés par la foudre que les femmes? Moi je le sais depuis environ quatre ans, sans en connaître la raison. En apprenant ça, j’ai bien souri; Sauf que j’oubliais une chose, c’était une manifestation de plus que nos sociétés se féminisent de façon outrancière! Et l’image de la femme en pâtit sérieusement. Je m’explique. 

   L’époque où l’androgynie était de mise est passée, aujourd’hui les femmes ne doivent plus prouver qu’elles sont aussi des mecs, mais plutôt montrer qu’elles sont des femmes. Jusque là, tout va bien. Là où le féminisme a perdu de sa force, c’est que certaines femmes pensent bon d’assumer leur féminité par le biais d’un attirail qui relève de la séduction. A trop confondre féminité et séduction, elles se perdent dans une caricature de la femme-objet (souvent vulgaire) en contradiction revendiquée avec le modèle masculin, censément viril. Elles se cachent derrière une assurance factice, faite de modes et d’apparences. 
   A côté de ça, l’image de l’homme s’est adaptée à la donne, il a fallu effacer les poils et remodeler la silhouette. Ce sont désormais eux les objets de fantasme, face à la toute puissance de la féminité séductrice/prédatrice qui pose ses exigences. A voir tous ces blogs de filles (Sexactu et autres) et autres apologies de la superficialité (Sex and the city en première ligne), je comprends mieux pourquoi Zizi Plat a peur d‘être hétéro! Elles sont pour la plupart inabordables… 

   Est-ce qu’on va vers une inversion des rôles? J’aime bien cette idée, à condition qu’on réhabilite une image réaliste de la femme, loin de ces clichés machistes et dévalorisants que nous vantent les faiseurs de mode. 

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