mercredi 16 décembre 2009

Des choix à faire, des décisions à prendre.

   Hier je me suis fait plaisir. Steve McQueen de Prefab Sprout, Un chat un chat de Sophie Fillières. Deux achats pour une bouchée de pain, j’ai de quoi être fier! Le premier est l’album phare d’un grand groupe des années 80 complètement oublié, le deuxième est une comédie sortie en début d’année qui n’a pas fait de bruit et qui aurait mérité qu‘on en fasse. Le disque n’en finit plus de tourner, le film ne peut plus attendre que je le visionne. Le problème qui se pose est de savoir quand le regarder, sachant que mes révisions avancent peu… et que le temps presse.

   Oui, je viens d’évoquer des révisions, qui logiquement précèdent des examens et une période de stress intense. Chaque année je pense à la possibilité de me froisser un muscle de la main (sans mains, pas d‘examens!), de m’injecter le virus d’une maladie tropicale ou de m’exiler chez les Nénètses, mais je suis pas suffisamment lâche pour fuir. La triche n’est pas non plus mon fort, ça ajoute à la nervosité une angoisse éreintante. 

   Je n’ai pas le choix, les révisions s’imposent, c’est la mort. Heureusement, je peux me consoler en regardant Un chat un chat! Se faire plaisir, c’est une question de survie (surtout en période de révisions), d’où ce début d’article. N’allons pas culpabiliser devant ces rapports vicieux qu’entretiennent le travail et la détente, ce serait leur donner trop d’importance. Je travaille et ensuite je regarde le film. Ou le contraire? Je vais plutôt manger, je prendrai une décision plus tard!

   Changer mon indécision en prise de position serait le remède idéal. Sérieusement, quelle misère… maudite fin d’année!

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